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Une semaine sans manger !
Perte de poids
Payer pour ne pas manger !
Arrêt du tabac
Changer de vie !

Vos questions - Nos réponses

Si le champ de nos connaissances le permet, nous répondrons à vos autres questions lors des cures Jeûne Vitalité Expérience, ce de manière individuelle ou collective.

si je ne mange pas, je tombe dans les pommes

Syncope, malaise vagal, crise d’hypoglycémie…

La journée idéale, en période normale (quand on mange), devrait commencer par un petit-déjeuner composé de protéines animales et végétales, en évitant les sucres rapides ou lents. En effet, entre 6 et 8h du matin, notre corps et plus précisément nos corticosurrénales fabriquent du cortisol. Le cortisol est une hormone qui permet la régulation des glucides, des lipides, des protides, des ions et de l’eau pour limiter une éventuelle variation de l’équilibre physiologique de l’organisme. Le cortisol, autrement appelé hormone du stress, permet de maintenir le taux de glucose dans le sang pour nourrir muscles, cœur et cerveau dans une situation de stress prolongé. Dès lors que notre corps fabrique du cortisol le matin, le pancréas quant à lui répond en libérant de l’insuline. L’indice glycémique est au plus haut, la chute brutale ne sera que plus difficile à gérer. D’où la nécessité de manger le matin des protéines : viande, poisson, œufs, spiruline, pois chiche, lentilles, etc. en évitant sucres rapides et lents.

Lorsque l'on est en jeûne hydrique, le foie, grâce à ses capacités de néoglucogénèse et de cétogénèse, régule le taux de la glycémie. Cela signifie qu'en jeûne hydrique c'est à dire sans sucre ajouté, la crise d'hypoglycémie est peu probable.
Certes, la tension a tendance à baisser lors d'un jeûne hydrique et le sujet peut traverser des moments de faiblesse : s'asseoir, boire de l'eau, respirer. Très vite, l'énergie vitale et le désagrément disparaît.

Comment est-ce possible de tenir une semaine sans manger ?

L’indice glycémique (taux de sucre dans le sang) doit être égal à 1 g par litre de sang en toutes circonstances. Le corps fait des réserves de sucre dans le foie et dans les muscles. Ce sucre stocké s’appelle le glycogène. Nous avons 24 à 48 heures de réserve. Quand foie et muscles sont déjà pleins de glycogène et que l’on continue de manger (notamment du sucre), le sucre en trop est transformé en graisse, par un phénomène appelé glucogenèse. D’où le dicton :  ” j’engraisse en me sucrant” . Quand au bout de 48h (max) les réserves de glycogène contenues dans le foie et dans les muscles sont épuisées, par un phénomène appelé néoglucogenèse, le corps va transformer la graisse en sucre, pour avoir toujours un indice glycémique égal à 1.

en jeûnant, je vais perdre du poids. J’ai peur de reprendre très vite mes kilos perdus, les agios en plus et de faire alors le yoyo…

La perte de poids inhérente à un jeûne est un effet latéral et transitoire. À la sortie de l'expérience Jeûne Vitalité, il faudra être vigilant sur son comportement face à l’assiette. Se servir soi-même en fonction de sa faim. Manger sereinement, sans stress, en mastiquant. Suivre les conseils donnés lors du stage à propos de votre reprise alimentaire. Une réforme de vie est bien souvent nécessaire à l’issue d’un jeûne. C’est simple mais pas facile, nous en convenons. Ne pas manger le soir ou alors de manière très légère (la nuit, le foie a pour fonction de nettoyer, pas de digérer), pratiquer le jeûne hebdomadaire (24 à 36 heures), faire selon la saison et au gré de l’humeur une cure de revitalisation, peuvent aider à stabiliser le poids.

pourquoi randonner lors d’un jeûne ?

* Éviter de perdre une trop grande masse musculaire
* Permettre à l’organisme de puiser quelque peu dans ses réserves
* Entretenir et accroître sa capacité respiratoire et d’oxygénation
* Éliminer toxines et toxiques en respirant, s’oxygénant, transpirant

pourquoi chez vous à Bayons n’y a-t-il pas de jus de fruit, de miel et de bouillon ?

Pour deux raisons essentielles. La première raison est que les entérocytes (cellules de l’intestin grêle) vont se disjoindre au 3e jour du jeûne pour mieux se “souder” dès la reprise alimentaire. Trop de maladies sont dues à un intestin devenu perméable. Une des conséquences du jeûne sera l’imperméabilité du grêle à nouveau recouvrée. Il est donc inopportun lors d’un jeûne hydrique de consommer du sucre, sous forme de miel ou de jus de fruit, même dilués. La deuxième raison tient au fait qu’un jeûne est un moment idéal pour se déconditionner d’habitudes machinales ou pour déconditionner l’organisme d’automatismes non conscients (comme par exemple manger). Certains mangent une fois par jour. D’autres deux. D’autres encore, trois. Voire plus. Peu importe. À la sortie d’un stage Jeûne Vitalité, il devient bigrement opportun d’apprendre à se connaître, d’apprendre à connaître son corps et ses besoins. Tous les stagiaires venus chez nous et qui avaient jeûné par ailleurs en d’autres lieux nous confient tous qu’ils préfèrent de loin le jeûne hydrique, à l’eau et à la tisane. Un stage à… la sauce bayonnaise où la formule est eau inclusive !

En quoi le jeûne est-il bon ?

Jeûner a pour objectif la désacidification de l’organisme. Le stress, l’alimentation, la sédentarité, les carences, la pollution, le terrain intrinsèque de la personne et d’autres facteurs encore contribuent à l’acidification. Conséquences : irritation, inflammation, infection. On ne stimule pas un organe ou un organisme fatigué, on le repose. Il devient alors opportun de s’accorder une pause pour remettre à l’heure son horloge biologique. Le jeûne est idéal pour cela.

Le jeûne permet-il de rajeunir ou tout du moins de ralentir le processus de vieillissement ?

Réponse (avec contribution de Holiste) : Vivre longtemps et en bonne santé est un art qui consiste à préparer sa vieillesse. Le jeûne y contribue grandement !
Dans son assiette : une restriction calorique, si l’alimentation est de haute qualité nutritionnelle, améliore la vitalité, retarde le vieillissement, accroît l’espérance de vie
Par la qualité du sommeil : au repos, pendant le sommeil, les multiples fonctions organiques du cerveau, perturbées par l’activité de la vie, se régularisent. Les facteurs neuro-hormonaux reprennent leur équilibre
Dans la joie de vivre : donner sens à sa vie et valeur à ses actes, s’approprier la philosophie du contentement, rester socialement actif, travailler au sens de créer et d’inventer, aimer les siens, partager sans cesse, transmettre, apprendre, toujours apprendre
Par une oxygénation cellulaire équilibrée : d’une façon générale, le manque d’oxygène cellulaire (hypoxie) est le point de départ d’un cercle vicieux. La sous-oxygénation déclenche dans un premier temps une baisse rapide de l’oxygène disponible au niveau tissulaire. Dans un deuxième temps, un métabolisme anaérobie (sans O2) se met en place, entraînant l’apparition de métabolites (produits de transformation des nutriments) incomplètement oxydés et de catabolites acides (déchets). L’accumulation de ces derniers engendre une véritable intoxication locale (crampes musculaires et courbatures) et générale (asthénie neuropsychique et épuisement physique, pouvant provoquer des lésions tissulaires et des troubles nerveux). Le ralentissement général du métabolisme amène, à son tour, une perte d’énergie qui diminue la capacité de l’organisme tout entier à utiliser correctement un oxygène pourtant disponible au niveau pulmonaire ou sanguin. Il est donc primordial de faire en sorte que l’organisme n’entre pas en déficit d’oxygène et, si tel est le cas, de favoriser la relance du métabolisme oxygénant, tout cela sans provoquer la création de radicaux libres. Ces derniers constituent la partie hautement réactive et instable de certaines molécules. Ils occasionnent des “réactions oxydatives” qui peuvent aboutir à la dégradation des lipides, du collagène, de l’élastine et d’un certain nombre d’autres substances intervenant dans les phénomènes du vieillissement. Le simple fait de respirer, de s’alimenter, de s’activer, de produire de l’énergie et des calories indispensables à la vie génère tout naturellement 5 à 10 % de ces radicaux libres. Dans une certaine mesure, ils sont indispensables à la vie, et au-delà, ils deviennent dangereux. Fort heureusement, les cellules sont dotées d’un système de défense et de nettoyage qui détruit ces radicaux libres produits en excès, jusqu’à une certaine limite. Avec l’âge, ce nettoyage devient moins performant. Il en résulte une accumulation de radicaux libres, un processus d’oxydation (rancissement) des cellules et des dégâts qui perturbent le fonctionnement normal et le pouvoir de division et de renouvellement cellulaire. La dégradation l’emporte sur la réparation et le renouvellement. Dans un fonctionnement idéal, la formation des radicaux libres et les défenses antioxydants de la cellule se trouvent en équilibre. Mais cet équilibre est fragile et bascule facilement en faveur d’un excès de radicaux libres : c’est le stress oxydatif. Les entorses à l’hygiène de vie : abandon ou manque d’exercices physiques, excès de consommation d’alcool et de tabac, et les dérèglements alimentaires ne pardonnent pas, la pollution non plus. En résumé, le phénomène global de vieillissement est maintenant considéré comme directement lié à l’action cumulative des effets délétères des radicaux libres et du stress oxydatif des cellules.