Louise du haut de ses deux et demi vient de décréter que j’avais un gros bidou. Car je dois bien vous le confier, je ne connaissais pas le terme boulasse. Ma p’tite fillotte a dû entendre l’une de ses grands-mères - peut-être les deux, se plaindre d’en avoir une...

J’ai juste posé une hypothèse, on se calme les mamies !

S’il est juste de dire que je suis plus grassophobe que grossophobe, il est juste également d’affirmer qu’avoir du ventre est dérangeant à bien des égards. Les deux typologies naturopathiques qui permettent d’un coup d'œil de savoir à qui on a affaire sont les rétracté.es et les dilaté.es. Je vous raconte.

Le visage et les nombreux profils offrent à l'œil expert un grand nombre d’informations. Un profil qui tire naturellement avec le temps vers la rétractation - Thierry Lhermitte, Charles de Gaulles, Nicolas Sarkozy, Alain Prost, Céline Dion, Juliette Binoche, Patrick Dewaere, Juliette Armanet, Miou Miou, Patrick Juvet, Florence Foresti, Jean Jourden, Gad Elmaleh, Paul Mirabel, Michel Platini et Serge Blanco avant et durant leur carrière respective, indique des fragilités au niveau des systèmes nerveux, immunitaire, hépato-biliaire, digestif et ostéo-articulaire.
Un profil qui tire naturellement avec le temps vers la dilatation - Georges Pompidou, Raymond Barre, Michel Charasse, Gérard Larcher, Raymond Poulidor, Gérard Depardieu, Michel Boujenah, François Hollande, Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Maurane, Balavoine, Marianne James, Coluche, Michel Platini et Serge Blanco post carrière, indique des fragilités au niveau des systèmes cardiaque, circulatoire, hormonal, lymphatique, gastrique, musculaire. 
Naturellement en gras et en italique car une maladie, un dérèglement hormonal (adolescence, andropause, ménopause par exemple), un choc psycho-affectif-émotionnel ou des comportements inappropriés peuvent également modifier le profil, l’indice de masse corporelle (IMC) et la structure cellulaire ou tissulaire de l’individu. Ici encore j’ai plein d’exemples à vous donner. Prenons le cas de Hugues qui fut obèse de zéro à vingt ans. Trois mois de coma suite à un paludisme contracté en Afrique font de lui aujourd’hui un homme de 1,92 m pour 70 kg, en grande majorité faits de muscle. Prenons le cas de Fabienne, mince et maigre toute sa vie d’active et lorsque la ménopause pointe le bout de son nez, ce sont 4 kgs fermes pris par an durant dix ans. Je vous laisse calculer. Autre exemple. Une jeune fille (15 ans) se retrouve à 100 kg pour 1,63 m suite au divorce de ses parents. Dernier exemple : toutes ces personnes dilatées de partout qui ont fabriqué par leurs comportements compulsifs ou addictifs un terrain pro inflammatoire générant des maladies auto-infligées comme le diabète, le cholestérol, le cancer, l’obésité, la diabésité, le syndrome métabolique, la stéatose hépatique alcoolique ou non alcoolique, la recto-colite hémorragique, etc., la liste ne peut qu’être non exhaustive.

Allons plus loin si vous le voulez bien. Il est intéressant de conforter le premier coup d’œil avec des questions simples. D’une manière générale (il peut y avoir des nuances et des contre-exemples), les deux typologies se distinguent ainsi :

Certains sont franchement rétracté.es ou franchement dilaté.es, d’autres sont un peu les deux. Laissons faire, le temps précisera le terrain constitutionnel. Je caricature volontairement mais que chacun.e apporte les nuances qui conviennent à sa réalité. Une problématique de santé est toujours multifactorielle. La génétique a probablement son mot à dire mais nous sommes d’accord : bien trop souvent la génétique a bon dos et si on va par là, on ne peut pas tout lui mettre sur le dos. Alors quels sont ces co-facteurs qui participent à l’encrassement, à l’oxydation, à l’acidification, à l’irritation, à l’inflammation, à l’infection d’un organisme lambda ? Ils sont tellements nombreux que je vous en livre ici quelques-uns seulement :

La sédentarité tue. La vie se caractérise par le mouvement.
Un sommeil non récupérateur épuise.
Des aliments de mauvaise qualité déséquilibrent la flore intestinale.
Les polluants minent le système hormonal et agressent intestins et cerveau.
Adolescence, andropause et ménopause affolent nos glandes endocrines.
Les épreuves de la vie fabriquent en nous angoisses, peurs, colères et tristesses.
Les chocs psycho affectifs émotionnels martyrisent les corps.
Les cinq stress oxydatifs effondrent la santé de nos mitochondries.
Les excès sont mauvais en tout tandis que notre corps ne sait pas gérer les carences.
Tabac, alcool, drogue, médicaments à haute dose sur de très longues distances accélèrent le processus morbide qui nous conduit à notre finitude.

Je pourrais écrire un livre en 10 tomes. À l’heure de l’IA, envisager un tel projet sort de la raison et de l’entendement. Souvenez-vous juste de cela : de nos maladies, la plus sauvage est de mépriser notre être. J’ai cité Montaigne.